Baptisée The Boulder, cette remorque renferme un petit cocon douillet pour permettre aux passionnés du genre de pouvoir dormir à la belle étoile aux côtés de leur voiture électrique. Tout le nécessaire est proposé d’office avec un habitacle modulaire, alors que des panneaux solaires peuvent assurer l’alimentation pour les objets électriques. D’après le fabricant, la carrosserie adopte une aérodynamique censée contrebalancer son poids de 885 kg.
Une batterie de 75 kWh sous la caravane
Ce poids particulièrement élevé ne peut donc plus cacher la présence d’une batterie dans le châssis de la remorque. D’une capacité de 75 kWh, l’unité permettra de recharger son véhicule électrique lorsque son autonomie aura fortement chuté ou dans des zones dénuées de solutions de recharge.
Cette solution qui prend la forme d’une grosse et utile Powerbank sera lancée à l’été 2022 aux États-Unis dans un premier temps. Il faudra signer un chèque proche des 47 000 € pour la version de base.
Grâce à un modèle électrique dérivé de l’ID. Buzz, Volkswagen va proposer un nouveau Combi au look néo-rétro en 2022. Mais l’idée de faire revivre cette icône du mouvement hippie ne date pas d’hier, puisqu’en 2001 le concept Microbus avait déjà créé de nombreux espoirs… hélas déçus.
Mieux vaut tard que jamais. En 2022, Volkswagen lancera un fourgon inspiré de ses tout premiers Combi. C’est le concept-car ID. Buzz, présenté en 2017, qui se transformera en modèle de série pour l’occasion. Mais l’histoire aurait pu être totalement différente si la marque avait donné suite à l’étude de style Microbus, présentée au 71e Salon de Genève il y a vingt ans ! Avec ses galbes sympathiques, ses surfaces vitrées caractéristiques ou encore son toit et son capot avant blancs, ce concept jouait déjà la carte du néo-rétro. Un choix qui avait très bien réussi à Volkswagen outre-Atlantique. Sa New Beetle, lancée en 1998 et annoncée par le Concept 1 en 1994, y connaissait un véritable plébiscite. De là à imaginer une entrée en production de ce Microbus, il n’y avait donc qu’un pas… que beaucoup d’observateurs avaient franchi à l’époque.
Le Microbus passe tout près de la série
La marque elle-même avait contribué à susciter cet espoir. Dans son communiqué de presse, elle évoquait un « bus du futur dessiné dans le studio de design Volkswagen en Californie spécialement pour le marché US ». Microbus, c’est d’ailleurs le nom sous lequel le premier Combi était devenu célèbre aux États-Unis. Mais finalement, les années ont passé, et le concept n’est jamais devenu réalité. Long de 4,72 m et capable d’accueillir sept passagers, il aurait pourtant pu offrir une alternative plus fun aux monospaces alors à la mode. Moyennant quelques aménagements pour l’adapter aux contraintes de la production, comme un habitacle un peu moins épuré, des jantes plus petites que les 20 pouces inhabituelles à cette époque ou des poignées de porte plus classiques. À la place, Volkswagen va préférer signer un partenariat avec Chrysler pour lancer le Routan, un simple Voyager rebadgé. Un choix archi-classique pas vraiment couronné de succès…
Un concept Bulli très compact en 2011
Dix ans après, en 2011, la marque va refaire le même coup, dans un tout autre format. Au Salon de Francfort, la marque dévoile une nouvelle étude au style néo-rétro, baptisée cette fois Bulli. Ce mot allemand, traduisible en français par « bulle », c’est le surnom affectueux qui est souvent donné au premier Combi outre-Rhin. Un changement d’appellation qui reflète la vocation plus européenne de ce deuxième essai. Avec une longueur qui passe sous les 4 mètres, on joue désormais dans la cour du Citroën C3 Picasso plutôt que dans celle du Grand C4 Picasso. Mais, grâce à une banquette à trois places à l’avant, il reste possible d’embarquer six passagers. De nouveau, tous les espoirs de commercialisation sont permis. Et de nouveau, ils seront très vite douchés, même si une arrivée en 2013 avait souvent été évoquée.
Vraie résurrection en 2022 avec l’ID. Buzz
Mais comme on dit : c’est jamais deux sans trois. Ce concept Bulli disposait en effet déjà d’une motorisation 100 % électrique. Un point commun avec le futur dérivé de l’ID. Buzz, qui conserve aussi un style mi-nostalgique mi-moderne. Les similitudes s’arrêtent cependant là. Plutôt qu’une plate-forme de Polo, c’est désormais la MEB des ID.3 et ID.4 qui est employée. Il sera ainsi possible de proposer des versions propulsion et quatre roues motrices, avec un ou deux moteurs électriques. Quant au gabarit, il a encore une fois bien changé. Avec ses 4,94 m de long, l’ID. Buzz est plus proche du format du Microbus que du Bulli. Mais ce coup-ci, promis juré, il deviendra une réalité en 2022 en ciblant aussi bien les particuliers que les professionnels.