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DÉSEMBUAGE / DÉGIVRAGE : QUE CHOISIR ENTRE AIR CHAUD OU AIR FROID ?

Les temps froids approchent et les questions sur le désembuage également, voici quelques éléments de réponse qui seront toujours utiles.

Avec les temps froids et humides qui arrivent, les pare-brise vont se recouvrir de buée ou de givre. La question se pose alors de la méthode optimale pour s’en débarrasser le plus efficacement et ainsi pouvoir rouler en sécurité.

LES CAUSES

La buée comme le givre sont des dépôts d’humidité sur les vitrages de nos voitures. Ils sont principalement dus, donc, à l’humidité présente qui réagit à une surface froide, les vitres.

Certaines conditions favorisent largement ce phénomène dans nos voitures. Par exemple, la présence de vêtements humides, ou des tapis de sol mouillés à cause de la pluie, un parapluie qui sèche etc.

Tout cela charge l’air en humidité, avec les risques ensuite de condensation de cet air humide sur un vitrage froid. Mais d’autres facteurs peuvent intervenir, notamment une mauvaise isolation des vitrages (vitres, pare-brise) avec des joints vieillissants ou des conduites d’évacuation obstruées (feuilles mortes, etc.).

COMMENT S’EN DÉBARRASSER

Puisque c’est de l’humidité, nous savons comment nous en débarrasser. Il faut diminuer le taux d’humidité de l’habitacle et réchauffer le pare-brise et les deux ne se font pas nécessairement de la même manière. Pour le pare-brise arrière, la question ne se pose pas puisque celui-ci est pourvu d’une résistance qui le réchauffe afin d’évacuer la buée et/ou le givre.

Pour le pare-brise avant, il faut utiliser le désembuage qui souffle de l’air chaud directement dessus, cela a pour effet de le réchauffer et donc de le débarrasser de la condensation, mais sans directement agir sur la buée, bien que l’air soufflé se charge en humidité et donc aide à l’enlever.

Par ailleurs, la climatisation est une réelle aide en ce sens, puisque celle-ci souffle de l’air très sec qui peut donc beaucoup se charger en humidité et faire diminuer la condensation très vite. Que ce soit de l’air froid ou chaud n’aura alors qu’un impact mineur, mais dans l’absolu l’air froid d’une climatisation fait baisser un peu plus vite l’humidité (mais ne pas l’envoyer directement sur le pare-brise alors) …. Mais qui souhaite réellement refroidir sa voiture le matin aux temps froids ?

Dans tous les cas, il n’est pas bon d’utiliser le recyclage de l’air de la voiture mais il convient de faire venir de l’air extérieur, celui de la voiture étant déjà saturé d’humidité. De même, ouvrir les fenêtres permets de faire diminuer plus vite le taux d’humidité et donc de se débarrasser un peu plus vite de cette gênante buée.

source : www.autojournal.fr

30 septembre 2022par Manuèle Maniez
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La vérité sur la recharge et l’autonomie en voiture électrique

Vous êtes tenté par le passage à l’électrique, mais vous hésitez encore un peu ? Voici ce qu’il faut vraiment savoir sur l’autonomie et la recharge.

Il existe deux types d’électromobilistes. Ceux qui ont franchi le pas, et ceux qui voudraient bien, mais qui hésitent encore.

L’écrasante majorité de ceux qui roulent aujourd’hui en électrique ne reviendraient au thermique pour rien au monde, mais peinent parfois encore à convaincre leur entourage. Et si ceux qui veulent sincèrement passer à l’électrique ne le font pas encore, c’est souvent pour un ensemble de freins où le rationnel et le légitime le disputent aux préjugés et aux fausses informations qui circulent toujours sur le sujet. Il suffit de lire les contre-vérités énoncées doctement sur les réseaux sociaux (LinkedIn en tête pour une fois) par des experts autoproclamés pour comprendre l’immensité de la tâche.

Voici un petit mémento à l’usage de ceux qui souhaitent promouvoir le passage à l’électrique dans leur entourage et à ceux qui se tâtent encore, mais ne demandent qu’à être convaincus.

Non, il ne faut pas 10 heures pour faire Paris-Lyon en voiture électrique

Il y a deux façons de parcourir un trajet comme celui de Paris à Lyon (ou vice-versa) en voiture électrique, ce trajet étant donné à titre d’exemple, mais pouvant être transposé à tout périple entre deux destinations distantes d’un peu moins de 500 kilomètres. Soit vous décidez de prendre les chemins buissonniers et vous allez vous régaler à découvrir des départementales désertes qui sinuent à travers des paysages souvent superbes.

Dans ce cas de figure, étant donné les limitations de vitesse entre 80 et 90 km/h à peu près partout en Europe sur le réseau secondaire, il se pourrait que, selon votre modèle, si vous partez avec une batterie chargée à 100 %, vous n’ayez même pas besoin de recharger en route. Aujourd’hui, hormis les petites citadines, la plupart des voitures électriques « routières » annoncent une autonomie WLTP de 450 à 600 kilomètres. Or, si la norme WLTP est sujette à caution quant à sa précision dans un usage mixte, il s’avère que sur route à 80/90 elle est parfaitement réaliste, à condition que la température ne soit pas polaire. Bon, dans ce cas d’usage, il faudra compter environ 8 heures pour faire un Paris-Lyon, charge comprise si elle est nécessaire, pendant laquelle vous en profiterez pour vous restaurer. D’ailleurs il se peut que la recharge (jusqu’à 80 % comme conseillé) soit finie avant que vous ayez attaqué le dessert.

Si vous décidez de prendre l’autoroute sur tout le trajet, il vous faudra probablement effectuer une recharge après 300 à 350 km, même si votre auto annonce fièrement tenir 500 km avec une seule charge. L’autonomie WLTP n’étant pas du tout réaliste à 130 km/h. Dans ce cas, une halte d’environ 40 minutes ou deux d’environ 20 minutes selon la voiture seront nécessaires. C’est par exemple ce qu’indique le planificateur d’itinéraire Chargemap avec une VW ID.3, avec 20 % de batterie à l’arrivée. Profitez-en là aussi pour combiner vos arrêts-recharge avec des pauses-repas-café-pipi et vous ne vous en apercevrez même pas. Dans ce cas de figure, comptez un peu plus de 5 h pour effectuer le trajet. Soit pratiquement le même temps qu’en thermique.

Oui, une autonomie de 350 kilomètres est suffisante (dans la grande majorité des cas)

Le débat sur l’autonomie vs la vitesse de charge vs la densité des points de recharge est, semble-t-il, en train d’être tranché en faveur du dernier paramètre, à savoir le maillage des réseaux. Bien sûr, il est toujours rassurant de disposer d’une très grosse autonomie, mais les arguments en faveur de ce critère sont de plus en plus maigres, voire contestables. D’une part parce qu’une grosse batterie suppose beaucoup de poids mort en supplément, une auto plus chère, plus lourde, moins agile, et plus consommatrice en termes d’énergie, mais également d’usure des pièces censées supporter ce poids (pneumatiques, amortisseurs, freins…). Au final, une auto moins « écologique ». La tendance est aujourd’hui à travailler davantage sur l’efficience, et notamment l’aérodynamique et le poids et, surtout, de pouvoir compter sur un maillage très dense du réseau de recharge (ce qui n’est pas forcément très écologique non plus, il faut l’admettre). Aujourd’hui, entre Ionity, Fastned, Tesla, TotalEnergies et les autres en cours, sur notre fameux trajet Paris-Lyon par autoroute, les possibilités de recharge haut débit sont déjà très nombreuses dans les deux sens, et permettent de quoi alimenter sa voiture tous les 250 kilomètres environ.

C’est peut-être un peu moins évident si vous décidez d’éviter l’autoroute, mais il suffit alors d’utiliser un bon planificateur d’itinéraire comme celui de Chargemap ou ABRP, et le tour est joué. Au pire, vous devrez stopper sur une station avec des bornes de moindre débit, mais même avec seulement 22 kW vous devriez quand même récupérer environ 140 km en une petite heure, de quoi largement finir le trajet si nécessaire. Là encore, le temps d’une halte repas.

De toute façon, si on est encore loin des 100 000 points de recharge promis par le gouvernement à fin 2021, le déploiement connaît une accélération vertigineuse depuis quelques mois puisque nous sommes passés de 57 732 points en mars 2022 à 69 428 points de recharge ouverts au public fin août 2022, soit une évolution de +50 % de leur nombre en un an.

D’autre part, à mi-2022, 60 % des aires de service autoroutières sont désormais équipées en bornes de recharge rapide pour un total de 800 points de recharge, un chiffre qui a doublé en une année. Si les opérateurs suivent leur feuille de route, la totalité des stations d’autoroute seront équipées de bornes haut débit fin 2022.

Il suffit d’ailleurs de suivre certains groupes sur les réseaux sociaux et plus particulièrement cette carte qui recense en temps réel les constructions et ouvertures de points de recharge des différents opérateurs pour comprendre que cela progresse vite, très vite.

Oui on peut recharger le temps d’un café et repartir pour 200 km

Prenons le cas d’une voiture électrique « moyenne » comme la Kia Niro EV, qui n’est pas réputée être un foudre de guerre en termes de vitesse de recharge. Si vous vous arrêtez chez Ionity, Tesla ou Fastned pour recharger, il vous faudra moins 25 minutes pour charger de 20 à 65 %, soit récupérer de quoi parcourir 207 km. Alors ces sauts de puce vous paraissent peut-être un peu fastidieux si vous ne l’avez jamais fait, mais c’est un cas un peu exceptionnel, car généralement on recharge de 20 à 80 %, ce qui certes dure un peu plus longtemps, mais permet de récupérer environ 280 km, sachant qu’il faut beaucoup moins longtemps avec une voiture acceptant les charges rapides. Sachez par exemple que dans les mêmes conditions, il faudra moins de 12 minutes pour récupérer la même dose avec une Kia EV6 et… 9 minutes avec une Tesla Model 3 Grande Autonomie. À peine le temps de trouver la monnaie pour un café et d’y tremper son Speculoos. Et puis bon, il est recommandé de faire une pause toutes les deux heures, on ne le dira jamais assez, question de sécurité et de santé.

Non les stations de recharge ne sont pas saturées

C’est un point sensible, on ne va pas se mentir. Mais la surcharge des stations de recharge (haha), si elle est une réalité probablement pendant les quelques jours de grandes migrations dans l’année (départs en vacances d’été, ponts et week-ends prolongés), reste pour le moment un épiphénomène. Certes très désagréable, voire quelque peu anxiogène, mais rare. Et contournable si l’on a la possibilité de choisir ses horaires. Si vous partez tôt le matin et que vous avez une recharge à faire, il y a de fortes chances pour qu’une station soit très peu fréquentée avant 9 heures ou après 15 heures, alors qu’elle pourrait être saturée à l’heure du déjeuner. Cela dépend également des stations et de leur configuration. Avec Tesla – dont certains Superchargeurs sont désormais ouverts à toutes les marques – vous avez peu de risques de faire la queue vu le nombre moyen de stèles par station, nombre en augmentation constante puisque certains Superchargeurs affichent désormais entre 20 et 30 bornes ! Ce sera plus délicat chez un Ionity, dont le nombre moyen de bornes par station est plutôt situé entre 5 et 6. Alors oui, clairement, il se peut que vous ayez à attendre un peu, mais cela restera extrêmement ponctuel, et l’attente ne devrait pas être très longue puisque sur les bornes à haut débit le temps de recharge moyen se situe aux alentours de 20 minutes.

Domicile, lieu de travail, à destination… Les points de charge se multiplient et se diversifient

Bien sûr, la recharge ce n’est pas que sur la route lors de grands déplacements. C’est aussi la recharge au quotidien ou à la semaine pour les déplacements de tous les jours. Là c’est à la fois plus simple et plus compliqué. Plus simple car, hormis quelques exceptions, la distance moyenne quotidienne parcourue par un automobiliste français serait de 36 kilomètres, même s’il faut prendre ce chiffre avec prudence, car il peut varier selon les sources. Avec une auto disposant d’une autonomie de 350 kilomètres, et un usage urbain et périurbain, cela représente une recharge par semaine environ. Là aussi, les solutions se multiplient, entre recharge à domicile et recharge sur le lieu de travail. Bon, je décris là un cas de figure idéal, car dans la pratique seulement 55 % des Français vivent en habitat individuel, et rares sont ceux qui ont la chance de disposer d’une place de parking, a fortiori avec borne de recharge, sur leur lieu de travail. On sait aussi que le fameux « droit à la prise » en copropriété reste long et compliqué à faire appliquer, ce qui contribue à la persistance de zones blanches où la recharge est impossible. Ce qui pourrait au passage devenir un vrai sujet de rupture d’égalité devant l’électrification de la voiture individuelle. Une nouvelle forme de fracture sociale en quelque sorte, dont les politiques devraient sérieusement s’emparer avant que cela ne devienne trop criant.

Il y a aussi le cas des recharges à destination, en fort développement également, notamment dans les hôtels, les campings et dans un autre registre, sur les parkings de supermarché, ces acteurs ayant bien compris l’avantage concurrentiel qu’ils pouvaient retirer d’une telle prestation.

Reste la question du coût de la recharge à haut débit en voyage. C’est le sujet qui fait un peu grincer des dents depuis quelques semaines quand on voit l’augmentation folle des tarifs de l’électricité, comme nous l’avons évoqué en détail dans notre dernier podcast. Avec un prix du kWh qui peut pratiquement atteindre 1 euro (chez Allego par exemple), le coût au kilomètre en électrique peut rejoindre celui du thermique. Cela étant, tous les opérateurs n’ont pas encore répercuté ces hausses. C’est le cas d’Electra, qui propose encore un kWh à 0,44 €, ou Fastned à 0,59 €. Tesla a quant à lui vu ses tarifs pratiquement tripler en un peu plus de trois ans, passant de 0,24 à 0,69 €/kWh pour ses clients et 0,79 pour les clients non-Tesla. Ionity quant à lui ne bouge pas depuis sa dernière mise à jour, avec un kWh à 0,69 € également. Tous les tarifs indiqués ici s’entendent hors abonnement. Pour celles et ceux qui en revanche ont le privilège de pouvoir charger à domicile, le tarif reste encore très avantageux puisqu’il se situe à date à 0,184 1 €/kWh. Même avec une augmentation annoncée de 15 % début 2023, rouler en électrique en chargeant chez soi restera une très bonne affaire.

En conclusion

N’ayez pas peur ! Contrairement à ce qu’annoncent régulièrement les Cassandre des réseaux sociaux, rouler en électrique devient de plus en plus facile, voire banal. Il suffit de faire une petite mise à jour de son cerveau d’automobiliste et d’un peu de préparation (on parle de 30 secondes, le temps de rentrer son trajet sur un planificateur), et toutes les contraintes disparaissent. Il ne reste alors que du plaisir.

À nous (vous) de le faire savoir.

source : www.automobile-propre.com

30 septembre 2022par Manuèle Maniez
CHEZ VOTRE CONCESSIONNAIRE

LE DOIGT D’HONNEUR AU RADAR AUTOMATIQUE : BONNE IDÉE OU PAS ?

Un automobiliste allemand a été condamné à une amende de 75 fois le montant habituel pour avoir levé son doigt à destination du radar… Que risque-t-on en France pour doigt d’honneur au radar automatique ? Jean-Baptiste le Dall, Avocat et praticien venant quotidiennement en aide aux conducteurs en froid avec les radars avait déjà eu l’occasion de répondre à cette question en 2020 à l’occasion de cet amusant fait divers allemand. Mais depuis les juridictions françaises ont eu, à nouveau, la possibilité de se pencher elles aussi sur ces outrages à radar automatique ! Le point de droit méritait donc une mise à jour avec un retour sur ces nouvelles confrontations de la justice française avec ces gestes discourtois envers le contrôle sanction automatisé.

En 2020, la presse allemande s’est faite l’écho de la lourde condamnation subie par un conducteur allemand contrôlé en excès de vitesse. Le cliché photographique pris au moment de l’infraction montre le conducteur avec le doigt levé dans un geste non équivoque.

Ce conducteur aurait donc été condamné à 75 fois le montant de l’amende initialement prévu, ce passage devant la justice s’accompagnant d’une suspension provisoire de son permis de conduire pendant un mois.

On rappellera aux conducteurs français et plus largement aux conducteurs francophones que la loi allemande s’applique sur le territoire allemand quelle que soit la nationalité du contrevenant. Le lecteur aura donc compris qu’il lui est déconseillé de reproduire le même geste outre-Rhin…

Quid en France en cas de doigt d’honneur devant le radar automatique ?

Si l’idée du doigt d’honneur en Allemagne peut en intéresser certains, d’autres se poseront immédiatement la question du risque encouru en France.

Le conducteur français étant par essence très respectueux des règles et surtout des radars automatiques, la jurisprudence française a déjà eu à connaître de cette question des plus sensibles.

Les réquisitions du procureur de Roanne à l’époque (en 2018) avaient été particulièrement lourdes puisque avaient été demandés entre deux et quatre mois d’emprisonnement pour outrage à une personne chargée d’une mission de service public.

Le parquet considérait effectivement que le doigt d’honneur ne s’adressait pas au radar automatique mais bien au personnel de chair et d’os décryptant les clichés derrière leurs ordinateurs

Le conducteur poursuivi niait les faits, en expliquant que le geste était en réalité adressé à sa passagère et non aux radars.

D’un point de vue plus juridique son conseil avait insisté sur le fait qu’aucun texte n’incriminait un « outrage à machine ».

Pas de texte d’incrimination pour l’outrage à radar

Le conducteur a finalement été relaxé du chef de prévention d’outrage, il n’est cependant pas reparti les mains vides du tribunal… mais avec les poches vides et un relevé de condamnation pénale. Un bout de ruban adhésif s’était malencontreusement collé à sa plaque le jour où ce conducteur avait été contrôlé en excès de vitesse et le doigt levé…

Un doigt d’honneur pour agiter le chiffon rouge ?

Si la jurisprudence semble moins sévère en France qu’en Allemagne, on pourra rappeler aux conducteurs en colère que la Loi du 18 novembre 2016 est venue discrètement modifier les dispositions de l’article R. 130-11 du Code de la route.

« Font foi jusqu’à preuve du contraire les constatations, effectuées par ou à partir des appareils de contrôle automatique ayant fait l’objet d’une homologation, relatives aux infractions sur :

1° Le port d’une ceinture de sécurité homologuée (…) :

2° L’usage du téléphone tenu en main (…) ;

3° L’usage de voies et chaussées réservées à certaines catégories de véhicules (…) ;

4° La circulation sur les bandes d’arrêt d’urgence ;

5° Le respect des distances de sécurité entre les véhicules ;

6° Le franchissement et le chevauchement des lignes continues ;

6° bis Le sens de la circulation ;

7° Les signalisations imposant l’arrêt des véhicules ;

8° Les vitesses maximales autorisées ;

9° Le dépassement ;

10° L’engagement dans une intersection ou dans l’espace compris entre les deux lignes d’arrêt prévu à l’article R. 415-2 ;

11° L’obligation du port d’un casque ;

12° L’obligation, pour faire circuler un véhicule terrestre à moteur, d’être couvert par une assurance . »

Le législateur en 2016 a notamment remplacé l’expression « par des appareils de contrôle automatique » par celle plus dangereuse pour les contrevenants de « par ou à partir des appareils de contrôle automatique »…

Désormais, les agents ont donc la possibilité de constater à partir d’un cliché photographique toutes les infractions listées à l’article R. 130-11 du Code de la route autant dire qu’un agent motivé par un doigt d’honneur pourrait mettre en œuvre toute sa sagacité pour traquer la moindre infraction sur la photographie…

Un doigt d’honneur qui motive les enquêteurs

Outre le risque de verbalisations multiples, un geste discourtois à l’encontre du radar automatique risque de piquer au vif les enquêteurs qui pourront déployer de larges moyens pour retrouver le conducteur facétieux.

Si la jurisprudence française a déjà pu écarter l’outrage en pareille circonstance, la lecture de la jurisprudence en la matière montre qu’en règle générale les conducteurs ne se contentent pas de faire un doigt d’honneur en passant devant le radar automatique. Car s’ils circulaient devant cet appareil aux vitesses réglementaires, il n’y aurait, par définition, pas de prise de cliché et donc aucune raison d’être au geste obscène. Celui qui pointe bien haut son doigt, le fait donc généralement à une vitesse bien supérieure à celle autorisée.

216 km/h, pas de plaque, un doigt d’honneur, trois mois d’enquête et une condamnation

Au printemps 2021, le radar automatique de Bailleul sur l’A25 avait flashé à quatre reprises une moto à plus de 200 km/h. Les clichés fourmis par le CACIR de Rennes aux CRS de la compagnie de Godewaersvelde ne laissent guère de doute quant au caractère délibéré de ces dépassements de vitesse : le motard roule sans plaque et fait un doigt d’honneur en passant devant l’objectif.

Piqués au vif les enquêteurs vont identifier un motard en infraction sur le même engin sur l’autoroute A1, les exploits du contrevenant y ayant été immortalisés par un autre radar automatique à Seclin.

Les forces de l’ordre ont pu reconstituer le palmarès de ce motard malgré la présence de scotch sur sa plaque d’immatriculation. Le modèle de la moto n’est pas véritablement rare sur le territoire, mais son propriétaire pressé a fait installer dessus un pot d’échappement spécifique.  Les enquêteurs qui n’ont pas lésiné sur les moyens ont pu déterminer que seule une vingtaine d’engins de modèle équipés de ce pot d’échappement circulait dans le Nord de la France. C’est donc une vingtaine de motards qui va recevoir la visite des CRS… L’un d’entre eux, un habitant de Tourcoing d’une vingtaine d’années, possède la même combinaison que celle portée par le pilote de la moto en excès de vitesse. Les enquêteurs ont mis les moyens dans cette affaire et peuvent dégainer les résultats du bornage téléphonique du portable du suspect. Hasard ou coïncidence, le téléphone de ce motard borne sur l’A1 et l’A25 au moment des excès de vitesse…

C’est au terme de cette enquête que ce motard a pu comparaître devant le Tribunal Judiciaire de Dunkerque en janvier 2022. Mise en délibéré au 6 mars 2022, la décision du tribunal correctionnel s’inscrit dans la droite ligne de la jurisprudence déjà dégagée par les juridictions françaises : relaxe concernant le doigt d’honneur mais condamnation pour les multiples excès de vitesse.

Le doigt d’honneur au passage du radar automatique n’est donc toujours pas condamné en France, mais à l’évidence un tel geste motivera au plus haut point les forces de l’ordre qui pourront amener devant le tribunal un conducteur pour de multiples infractions avec bien souvent une perte de permis de conduire à la sortie du tribunal…

source :  www.ledall-avocat.fr

30 septembre 2022par Manuèle Maniez
CHEZ VOTRE CONCESSIONNAIRE

LA VOITURE, L’ASTUCE INFAILLIBLE POUR ENDORMIR SON BÉBÉ !

Dans le cas où votre bébé ne s’endormirait pas, il existe une technique infaillible : le tour du pâté de maisons en voiture. C’est le dodo assuré !

Si vous n’arrivez pas à endormir votre bébé, il existe une solution qui fonctionne à coup sûr : la voiture ! 

En effet, Citroën a mené une enquête sur les familles et la vie dans l’habitacle d’un véhicule. Selon 44% des interrogés, un bébé dans une voiture, c’est l’endormissement garanti.

LE TOUR EN VOITURE, LA TECHNIQUE ULTIME

Vous avez tout essayé : le doudou, le biberon, la lumière tamisée, son jouet préféré : bref, le résultat est le même, votre bébé ne s’endort pas.  

L’un des réflexes en tant que parent est de prendre son bébé à bras, loin du lit en marchant lentement et essayant de le bercer avec une douce mélodie. 

Si cette technique ne fonctionne pas non plus, il faudra passer aux choses sérieuses. Il existe une technique infaillible pour que votre enfant dorme : la voiture. Un petit tour du pâté de maisons et votre bébé partira pour sa plus belle nuit de sommeil.

44% DES PARENTS VALIDENT LA MÉTHODE

C’est en tout cas le résultat d’une enquête menée par Citroën. Un peu moins d’un parent sur deux dans l’hexagone trouve efficace la technique de la voiture.

44% d’entre eux y ont même déjà eu recours. Alors évidemment, cette technique a un coût supérieur à juste se balader dans la maison avec votre bébé à bras, mais elle est quasiment 100% efficace. 

Niveau pollution, ce n’est également pas la meilleure des solutions. Par exemple, Nissan s’était amusé à calculer le bilan carbone d’un tour avec votre bébé à bord pour l’endormir.

Selon cette étude, cela rajouterait 70 kg de CO2 au bilan annuel d’un foyer.

L’HABITACLE DE LA VOITURE COMME UN COCON POUR LE BÉBÉ

Bien sûr, l’étude menée par Citroën ne se base sur aucune donnée scientifique. Il s’agit simplement d’un sondage auprès de plusieurs familles.

Parmi les réponses, il est notamment évoqué que l’habitacle de la voiture fait effet de cocon pour le bébé.

Le véhicule filtre en effet les bruits extérieurs et ne laisse que des bruits blancs à l’enfant. Il s’agit des sons qui proviennent du vent, de la pluie ou même du ventilateur.

Aucune perturbation sonore et c’est même mieux que cela. En effet, les petits trous que l’on peut retrouver la route font effet de berceuse au bébé.

Mais attention, c’est un phénomène qui touche les petits comme les grands.Prudence donc quand vous êtes au volant pour des longs trajets.

source : www.autojournal.fr
30 septembre 2022par Manuèle Maniez
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