Essai Seat Mii Electric, l’électrique pour tout le monde !

Commercialisée depuis plus d’un an, la Seat Mii Electric continue de séduire un public à la recherche d’une citadine électrique à la taille riquiqui et au prix mini. Ne serait-ce d’ailleurs pas la meilleure ambassadrice de l’électrique ?


Aller à l’essentiel
Depuis, de l’électricité a circulé dans les gaines. La Citigo-e iV a tiré sa révérence, la Dacia Spring est donc arrivée et la Seat Mii Electric continue son petit bonhomme de chemin, toujours favorisée par un prix de 16.000 € bonus écologique déduit.
Un tarif canon obtenu grâce à une recette simple, des équipements rudimentaires (pas de caméra de recul ou de freinage d’urgence) et l’utilisation d’éléments déjà éprouvés. Le look extérieur très basique est exactement le même que celui de la version thermique sortie en 2012, tout comme l’habitacle désormais daté par rapport aux concurrentes : compteurs analogiques, écran central minuscule et navigation gérée par Smartphone nous font faire un véritable bond dans le passé !
Techniquement aussi, la Mii reprend une base connue, celle de la e-up! A savoir un moteur de 83 chevaux et une batterie de 36,8 kWh dont les cellules LG sont utilisées sur d’autres modèles du groupe Volkswagen pour un poids contenu de seulement 1.235 kg. De quoi lui promettre des valeurs intéressantes pour une citadine, 260 km d’autonomie en cycle mixte WLTP et jusqu’à 350 km de rayon d’utilisation en ville.

Taille de guêpe, appétit de moineau
Première impression plutôt étonnante, la position de conduite est naturelle et le maintien des sièges Sport excellent. L’amortissement très souple participe également à cette sensation de prise en main intuitive.
Tonique dans ses accélérations (212 Nm de couple), elle se faufile partout dans la circulation et se gare très facilement grâce à ses 3,56 mètres de long. Mais son gros point fort, c’est sans aucun doute son autonomie réelle : en roulant toute une matinée dans les bouchons, jamais la Mii Electric n’a perdu un kilomètre d’autonomie, le tableau de bord annonçant une consommation de 10 kWh, très proche finalement des 350 km annoncés en ville.
Un exploit obtenu grâce à quatre réglages différents de récupération d’énergie au freinage et à la décélération ainsi que trois modes de conduite dont le très castrateur Eco. Une véritable usine à gaz qui a tout de même un mérite, optimiser les zones de trafic les plus denses pour recharger la batterie. Et ça fonctionne !
Parfaite pour la ville, la petite ibérique est en revanche plus en difficultés sur les voies rapides où son allonge moteur s’essouffle au-delà des 100 km/h et où la consommation d’électricité grimpe en flèche. Pas vraiment un problème puisqu’elle est équipée de série sur la finition electric Plus d’un câble de recharge 7,2 kW (Wallbox) et d’une prise 40 kW lui permettant de retrouver 80% de sa batterie en 4 h ou 57 minutes.
[…]Bilan
La Seat Mii Electric tord donc le cou à tous les préjugés. Non, une voiture électrique n’est pas forcément chère et oui, elle peut être intéressante sans avoir une autonomie astronomique. Et surtout, elle prouve que plus la voiture électrique est petite, légère et simple, plus elle est cohérente en ville.
Source: https://cutt.ly/ObSzwxe
Photos: Seat
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