Essai Skoda Fabia (2021). La citadine qui voit les choses en grand

Une Skoda Fabia attrayante

Côté style, la Skoda Fabia est une citadine que l’on peut acheter non plus seulement pour son côté fonctionnel, mais également pour son design. Bien qu’elle ne soit pas aussi sexy qu’une Ibiza, la petite Skoda se pare d’une silhouette plus élancée et harmonieuse que sa devancière et pourra sans nul doute séduire les amateurs des productions Volkswagen, par son look à la fois sérieux et dynamique.

Comme sur les cousines Polo et Ibiza, la gamme de motorisations propose uniquement de l’essence, avec les trois cylindres 1.0 MPI et 1.0 TSI, disponibles dans quatre versions offrant 65, 80, 95 et 110 ch. Cette dernière est la seule à pouvoir être associée à la boîte DSG à sept rapports, en attendant l’arrivée du quatre cylindres 1.5 TSI de 150 ch, qui complètera l’offre par le haut en janvier 2022. Aucune hybridation, même légère, n’est prévue dans la gamme, mais la Skoda Fabia compte sur d’autres atouts pour limiter son appétit en carburant, comme son aérodynamisme assez poussé. Skoda revendique en effet le meilleur Cx du segment, avec une valeur de 0,28.

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Au volant

En prenant le volant de cette nouvelle génération de Fabia, on ne s’attend pas vraiment à une grosse surprise sur le plan de la conduite. Les dessous techniques de la citadine tchèque nous sont en effet assez familiers, puisqu’elle reprend la plateforme MQB A0 ainsi que les diverses motorisations 1.0 MPI et 1.0 TSI, déjà présentes sur les Volkswagen Polo, Seat Ibiza et Audi A1. On retrouve naturellement un toucher de route très similaire à celui de ses cousines, alliant grande rigueur et précision du train avant, tandis que le confort se révèle d’un très bon niveau, bien que l’on puisse regretter une trop grande amplitude dans les débattements de suspension, cela étant notamment perceptible lorsque la chaussée se dégrade. De son côté, la direction est douce et globalement très précise, même si on la souhaiterait un peu plus informative.

Notre modèle d’essai dispose sous son capot du trois cylindres suralimenté 1.0 TSI, dans sa version de 95 ch. Bien qu’il offre logiquement un peu moins de coffre à bas régime et de nerf dans les tours que le TSI 110, ce bloc intermédiaire surprend par son allonge et ses performances (0 à 100 km/h en 10,6 s), qui apparaissent largement suffisantes. Il faut dire que ce petit moteur, silencieux et vibrant très peu, se voit associé à une boîte manuelle à cinq rapports, qui participe elle aussi à l’agrément de conduite. Quasi exempte de défauts, si ce n’est son étagement un peu long, celle-ci bénéficie d’une commande douce et précise que l’on prend plaisir à manier. Pour ne rien gâcher, cet ensemble moteur/boîte sait également se montrer très frugal côté consommation. Nous avons en effet obtenu une moyenne de 5,1 l/100 km sans particulièrement faire preuve d’éco-conduite, sur un parcours favorisant il est vrai les routes nationales et départementales.

Loin d’être sous-motorisée, la Fabia armée de ce bloc TSI de 95 ch apparait donc comme une excellente citadine, mais également comme une bonne routière, permettant de disposer de belles reprises, même sur voie rapide avec une légère pente. […]. Si la différence entre les deux moteurs ne semble pas très marquée, ce dernier offre encore plus d’allonge et permet surtout de bénéficier de la boîte à six rapports, mieux étagée et abaissant le niveau sonore sur autoroute. Pour ceux qui seraient plus limités en termes de budget, le bloc MPI de 80 ch que nous avons aussi pu essayer, peut se montrer tout à fait suffisant, notamment dans le cadre d’une utilisation essentiellement urbaine. Quelle que soit la version choisie, il est certain que les clients de l’ancienne génération sauront mesurer et apprécier le chemin parcouru par cette nouvelle Fabia en termes d’agrément de conduite.

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Source : https://cutt.ly/bWvtWVe

Photos : Skoda