Arrivés à mi-vie, la Scala et son pendant SUV Kamiq sortent les crocs pour se rappeler au souvenir des acheteurs. Les deux dégainent des costumes plus sexy et des mises à jour bienvenues à bord.
Si on pouvait encore avoir des doutes sur l’importance de l’emballage, le duo Kamiq/Scala les dissipent rapidement : alors que les deux voitures partagent moult éléments, de la plateforme à la planche de bord, en passant par leur train arrière fixé à des Silentblocs hydrauliques (pour le confort) et leurs moteurs, elles connaissent des destins diamétralement opposés. Le Kamiq fait partie des best-sellers Škoda – 2e vente de la marque aux particuliers sur le premier semestre en France avec 1 750 exemplaires.
Des phares Matrix Led en option
Du coup, on comprend mieux pourquoi la marque tchèque a mis les bouchées doubles pour relooker la Scala, quand les évolutions sont plus discrètes sur le Kamiq. Romain Bucaille, un designer français qui a travaillé sur la compacte Škoda, nous a détaillé tout le travail effectué : “entre les phares effilés, la calandre désormais hexagonale et le bouclier plus acéré, la Scala gagne en agressivité… soulignée par deux “dents” qui descendent sous les projecteurs additionnels, un effet de style repris du concept Vision RS présenté à Paris en 2018”. Le tout est complété (en option) par des feux Matrix LED – qui permettent de rouler en plein phares sans éblouir les usagers croisés – rare à ce niveau de gamme. Sinon, la Scala évolue moins vue de l’arrière, où on note simplement une nouvelle signature lumineuse et un bouclier revu.
Des matériaux durables à bord
Du côté du Kamiq, il faut avoir l’œil pour remarquer que ce SUV version 2024 profite lui aussi d’une calandre aux formes revues et d’optiques redessinés, désormais sur trois étages sur les versions les plus huppées. Et le jeu des sept erreurs se répète quand on ouvre la porte des deux Škoda – identique par l’aménagement – et que l’on détaille les évolutions. Le volant accueille de nouvelles touches sur ses branches, tandis que les commandes de clim’, groupées sous les aérateurs centraux, ont droit deux touches inédites pour contrôler le volume de l’air. Sinon, les deux Škoda s’inscrivent dans l’air du temps en adoptant des matériaux durables. Ainsi, le réservoir d’eau situé sous le pare-brise et les garnitures de passages de roues sont en plastique recyclé. Et du recyclé, on en trouve aussi dans les tissus des selleries et les revêtements de sol, tandis que les garnitures de portes font appel à des fibres végétales de chanvre et de kénaf.
Pas de versions hybrides ou électriques à l’horizon
Pour le reste, on note l’adoption en série d’un écran compteur de 8 pouces, d’un assistant vocal amélioré et de quelques nouveaux équipements, tel le hayon à ouverture électrique que l’on peut ouvrir d’un mouvement du pied quand on a les bras chargés. Škoda s’est échiné à offrir encore davantage d’aspects pratiques, avec l’apparition de rangement pour smartphone au dos des sièges avant – même si beaucoup ne sont proposés qu’en option. Pour le reste, ces deux Škoda toujours produites à l’usine de Mladá Boleslav n’évoluent guère côté suspension, ni motorisation. A défaut de variantes électrifiées, les Scala et Kamiq proposent, ainsi, trois moteurs essence, à savoir un trois-cylindres 1 l en 95 et 110 ch, le haut de gamme étant confié au “quatre-pattes” 1,5 l de 150 ch à désactivation de cylindres.
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